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Mais les malheurs n’avaient pas de fin puisque les Hommes Armés les ont obligés à aller vivre dans de grands campements où il n’y avait pas suffisamment d’espace pour vivre. Ils dormaient donc par terre dans le froid ou sous la chaleur suffocante. Quand ils tombaient malades, il n’y avait pas de médicaments et il y avait encore moins à manger que dans leurs pays. Mais le pire c’était que ces campements étaient si éloignés qu’il fallait marchait une journée entière pour croiser quelqu’un ! Et même si on décidait de s’enfuir, on se faisait arrêter par les Hommes Armés qui nous reconduisaient au campement. Certains de ces campements étaient comme des prisons, entourés de grillage, ainsi il n’était même pas nécessaire de prendre la peine de reconduire tous ceux qui voulaient s’évader.
Ceux qui ont pu s’évader, ont trouvé refuge dans les grandes villes.